lundi 13 juin 2011

Dieu aime-t-il les Francs-maçons ?

Les ennemis du Vatican

Les Francs-maçons constituent-ils une menace pour le Vatican ? La question passionne toujours autant les foules et les experts. Selon le journaliste Erick Sarno, « les catholiques et les francs-maçons n’ont jamais cessé d’être en compétition. Dès qu’il est question de franc-maçonnerie, l’Eglise tend l’oreille et ensuite le glaive ! » D’ailleurs, dès 1983, Jean-Paul II rappelait que les principes de la franc-maçonnerie demeuraient « inconciliables avec la doctrine de l’Eglise. » Et de rajouter : « Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de pêché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion. » Tout est dit, l'excommunication est prononcée ! Hélas, ce n’est pas son successeur qui prendra le contrepied de cette position ! L'Église n'aime pas les Francs-maçons et les combat aussi souvent qu'elle le peut.

Un acharnement purement théologique ?

Mais il n’est pas toujours évident de saisir les vraies raisons de cet acharnement. Certes, il y a le poids de l’histoire. Par exemple, au XIX° siècle, les Francs-maçons ont tout fait pour encourager la séparation des pouvoirs. Les prélats du Vatican seraient-ils à ce point rancuniers ? L’âge aidant, c’est possible… Erick Sarno envisage cependant une autre hypothèse, plus crédible : « N’oubliez jamais qu’il est d’abord question de luttes d’influence. Qui conseille le président ? Qui oriente ses décisions ? Voilà les vraies raisons de l’affrontement entre Catholiques et Francs-maçons. Il suffit de regarder ce qui se passe en Italie pour comprendre. Le Vatican ne se cache pas pour exprimer ses opinions politiques et placer ses fidèles au sein du gouvernement. Et c’est ainsi dans la plupart des pays d’Europe. »

Comme toujours, la question essentielle, celle qui touche à Dieu et à son amour pour les hommes passe au second plan. Pour prolonger la pensée de Marx, si la religion est l’opium du peuple, l’amour serait donc un simple papier d’emballage !

En définitive, rien n’est aussi simple, mais rien ne change vraiment malgré les apparents progrès de l’humanité. La question du pouvoir - et donc de son contrôle - prime sur toutes les autres. Est-il entre de bonnes mains ?

A vous de voir...



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